Le Maaramu resté en apnée sort la tête de l’eau
18 mois de travaux ont été nécessaires à la restauration de la
piscine communale de Waremme, de longs mois durant lesquels les clubs
s’y entraînant ont dû s’adapter. Le club de plongée «
Le Maaramu » n’a pas eu la tâche facile : «
Nous avons dû trouver une autre piscine pour les
entraînements. Ce qui n’est pas facile en plongée, c’est que nous avons
besoin de profondeur
», explique Jean-Marie Sinistri, président du club.
Ils ont alors partagé la piscine de Hannut avec le club de plongée déjà
présent, le CPH. «
Pour ne pas nous entraîner en même temps, nous avons reculé nos horaires d’une heure. Du coup, on terminait un peu plus tard », souligne Frédéric Keil, membre du comité, avant d’ajouter : «
Nous avons eu une baisse de fréquentation durant cette période
». Des entraînements qui ne se terminaient pas avant 22h et qui se trouvaient plus loin : «
Transporter notre matériel était assez difficile. Nous avons dû faire l’acquisition d’une remorque
», précise Pascal Neerdael, responsable matériel.
Pourtant, le 1er novembre 2016, jour du premier
entraînement depuis la réouverture de la piscine, tous les membres
étaient au rendez-vous.
«
Ceux qui ne se sont pas entraînés à Hannut ont
attendu mais étaient bien là à la reprise à Waremme. Nous n’avons perdu
aucun membre
», annonce le président, ravi.
Contents de leur nouvelle piscine (ils soulignent
toutefois le sol encore glissant), ils se sont adaptés aux nouveaux
tarifs : «
Nous sommes passés de 30 à 45 € la location, mais la piscine est nouvelle », ironise Frederic Keil. «
On peut dire qu’on s’en sort bien et on est
heureux de la bonne relation que nous avons avec la direction. On a même
pu garder notre station de gonflage tout le long des travaux
», conclut Jean-Marie Sinistri.
Le Maaramu compte aujourd’hui encore 56 membres, 10 moniteurs dont 1 national et 1 fédéral.
Pour les amateurs, les trois premiers entraînements
sont à 3 €, de quoi se faire une idée de ce sport hors du commun dans ce
club de passionnés.